Bab autour du monde

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J'ai développé depuis quelques mois, des relations profondes et sincères avec des copinautes rencontrées via mon forum préféré. Nos échanges prennent aujourd'hui des formes diverses et variées : emails, messagerie instantannée, échanges de photos, et même pour certaines, quelques trop rares conversations téléphoniques. Elles sont devenues mes amies virtuelles, pourtant si réelles. Je les retrouve avec un plaisir infini chaque jour par écran interposé. Certaines sont devenues si proches, qu'elles sont plus au fait de ma vie que mes "vrais amis", auxquels je tiens, que je vois avec plaisirs deux fois par ans, sur qui je sais pouvoir compter en cas de coup dur, mais qui ne m'accompagnent plus quotidiennement, quatre mille kilomètres de distance et une profonde ignorance du net obligent...

Là où ça fait mal, c'est qu'à présent, j'aimerai pouvoir dépasser toute cette technologie et les découvrir enfin en direct live. Evidement, me direz-vous, il y a encore quelques années, je n'aurai même pas eu la chance de les connaître. Rien n'est plus vrai j'en conviens. Cela n'empêche pas une certaine tristesse dont j'ai du mal à me détacher depuis quelques jours. Est-ce parce qu'elles vont, les chanceuses, pouvoir se découvrir très bientôt le temps d'un week-end? Sans doute un peu... mais c'est surtout que je les aime énormement et qu'alors même que je ne les ai jamais vues, elle me manque.

Je vois d'ici ma chérie piquer une belle colère ce soir lorsque je lui parlerai d'INES. Non, il ne s'agit pas d'Inès, son adorable petite nièce, trop jeune encore pour s'attirer ses foudres, mais de la dernière invention gouvernementale en date : I.N.E.S ou  l'identification nationale électronique sécurisée. C'est un projet de carte d'identité électronique et obligatoire, qui contiendra un beau package d'infos sur nos petites personnes : empreintes, iris de l'oeil et autres trouvailles. Quand je pense que ma chérie refuse de se faire faire une nouvelle carte d'identité depuis l'instauration de la prise d'empreinte... Je l'entend d'ici, fociférer sur l'apathie de nos concitoyens, trop obnubilés par le matraquage incessant des médias sur les mauvais chiffres de la délinquance, pour prendre la mesure du caractère liberticide de ce projet.

Peut-être serait-il plus simple que je ne lui dise rien, vu qu'elle ne regarde que rarement les infos sur les chaines françaises. Non, il vaut mieux que je la prépare en douceur. Et puis, soyons honnête, moi ma petite femme, j'adore la voir s'énerver, surtout quand ce n'est pas contre moi! Un beau moment en perspective...

Il y a dix jours, petit poisson d'avril que je suis, c'était mon anniversaire. Nous étions encore en vacances en France à ce moment là, et à l'exception d'un resto avec mes parents, nous n'avions pas eu l'occasion de le fêter dignement.

C'est aujourd'hui chose faite! Ma chérie m'a fait la surprise d'organiser ce week end, un petit diner très sympathique à la maison, avec quelques amis. Forcément, plus d'une semaine après, je ne me suis doutée de rien. Cerise sur le gateau, notre projet bébé étant en stand-by ce mois-ci, j'ai pu arroser mon vingt-neuvième printemps!

Vingt-neuf, c'est justement l'âge moyen des femmes à la naissance de leur premier enfant. Autant dire qu'il me reste peu de temps si je veux coller à cette moyenne. Quelle importance me direz-vous? Aucune, j'en conviens. Simplement une toute petite pression supplémentaire. Un chiffre qui me dira bientôt que nous sommes (parce que pour ma chérie, c'est raté aussi) en retard sur l'échéancier de notre vie.

Et si bébé continue à se fait attendre, je pense que je passerai le relai à ma petite femme. Mais pour le moment, je me prépare à une nouvelle tentative. Début mai en principe. Je dois dire que ces quelques semaines sans visites à l'hôpital m'ont fait un bien fou. Je me sens prête à y retourner, plus sereine, d'attaque pour un nouveau cycle infernal d'échos, de prises de sang et autre piqures. Et au final? Un beau bébé évidemment!

Mais la meilleure nouvelle du week-end, c'est quand même l'arrivée de l'été. Enfin! Quelle plaisirs de lire au soleil hier, bercée par le doux rythme de notre toute nouvelle balancelle, cadeau de notre inspiré propriétaire. C'est la petite touche qui manquait à notre terrasse pour devenir un mini-paradis estival à elle toute seule.

Et pour finir, non, je n'ai toujours pas appeler mes parents...

Tout d'abord et dans un souci évident de continuité, sachez que non, je n'ai pas appelé mes parents hier. Un oubli qui accroit un peu plus ma culpabilité et amenuise encore, si c'est possible, mon envie de les appeler.

Je vous promettais néanmoins hier, d'entrer aujourd'hui dans le vif du sujet. Intention louable s'il en est. Ce que j'ai oublié de préciser, c'est que ce blog n'a pas de sujet défini. Je l'ai créé sur un coup de tête, inspiré par la lecture d'un autre blog, savoureux celui-là.

Ne comptez pas lire ici, une présentation en bonne et due forme de ma petite personne. Ce serait un peu facile. Je préfère que vous me découvriez tranquillement, au fur et à mesures de mes écrits.

Pas de sujet défini donc, simplement une petite pensée, quasi quotidienne si possible. Nous verrons.

J'entame ma première note sur ce blog et je réalise à ce moment même que j'ai oublié hier, d'appeler ma mère pour son anniversaire. Mini crise familiale en perspective... Que faire? Appeler ce soir et avouer piteusement cet oubli ou faire l'autruche?

Zut, ça me rappelle que j'avais promis en les quitttant dimanche, de leur faire savoir que nous étions bien rentrées. A ma décharche, à notre retour de ces trop courtes vacances, le téléphone était coupé. Tout ça, à cause d'une malheureuse facture oubliée. Hum, ça ne fait décidemment pas très sérieux tout ça. Bon, ce soir Bab téléphone maison. Enfin, si je n'oublie pas d'ici là.... 

ET demain, c'est promis, nous essayerons d'entrer un peu plus dans le vif du sujet.